lundi 28 mai 2012

Championnats de France universitaires : l'équipe ramène un trophée !

Cette année les championnats de France scolaires et universitaires d'aviron avaient lieu à Libourne. Après de nombreuses péripéties sur lesquelles nous ne reviendrons pas, l'ESCP Europe était attendue avec deux bateaux : un 8 féminin et un 8 masculin. Toute l'équipe ainsi que les coaches s'étaient donné rendez-vous le vendredi 18 mai à la gare Montparnasse pour le grand départ. Quelques heures de TGV plus tard, arrivée dans la jolie ville de Libourne. Et là, deux missions à accomplir :
  1. trouver la navette qui nous conduira au plan d'eau
  2. trouver la boulangerie qui nous fournira des pains au chocolat
Nous arrivons finalement au lac des Dagueys, un bassin artificiel fraîchement aménagé. Nous posons nos valises à l'Etap Hotel situé presque sur la berge (ce qui s'avèrera être bien pratique), puis direction la remorque, arrivée un peu avant nous, pour monter les bateaux, faire un bref entraînement pour découvrir le lac, et sentir l'ambiance de la compétition.

Parce que les France, en plus d'être la compétition la plus importante de l'année, celle pour laquelle l'équipe s'entraîne depuis septembre, c'est avant tout une super ambiance, avec en vrac :
  • le bruit des clés de 10 qui serrent les boulons
  • les exclamations des collégiens et lycéens tout excités d'être là (comme nous en fait, mais en plus jeunes et avant d'avoir mué)
  • l'effervescence de tous ces gens qui s'agitent autour de leur bateau, pour faire les derniers réglages, les dernières vérifications, avant la course tant attendue
  • la voix du speaker, perché dans la tour d'arrivée, qui s'égosille et écorche le nom des équipes ("école supérieure de commerce paris")
  • les bouées qui s'alignent à perte de vue pour tracer les lignes d'eau
  • la sieste à l'Etap Hotel, de préférence collés au radiateur
  • le petit teneur de bateau qui s'exclame "ça glisse gavé !" (et avec l'accent s'il vous plaît)
  • la pluie qui tombe sans discontinuer sur le carbone des bateaux, sur les parapluies, sur nos sweats, partout
  • le public qui encourage son équipe près de l'arrivée
  • les discussions sans fin sur qui on aura comme concurrents à telle ou telle qualif, et quelle ligne d'eau serait la meilleure
  • le lever à 6h30 pour s'entraîner avant le début des courses
  • les rameurs qui salivent devant leur plat de pâtes à la cantine Sodexo (parce que rien ne fait plus plaisir à un sportif que des féculents avant l'effort)   
  • les coaches qui suivent leur rameurs en vélo sur la berge, en pédalant à toute vitesse pour ne rien manquer, et hurlent des encouragements (que les rameurs ne peuvent pas entendre dans le vacarme ambiant, mais là n'est pas la question)
  • les barreurs qui crient dans la cox box, pour couvrir la voix du barreur de la ligne d'eau voisine (les barreurs aussi se font des compètes entre eux)
  • les rameurs qui s'écroulent sur leur rame à la fin des 1000m, tout essoufflés, et attendent avec inquiétude que le speaker annonce les noms des vainqueurs (car cela se joue souvent à quelques dixièmes de secondes)
  • le brief des coachs juste avant d'embarquer, les dernières consignes, la stratégie à adopter, les erreurs à ne pas commettre, parce qu’après on sera (presque) seuls sur l'eau
  • les batailles de regards quand on croise les équipes concurrentes à l'échauffement
  • l'excitation quand la barreuse crie "enlevage" parce qu'on sait qu'il ne reste que 250m avant la fin de la course...
Bref, les championnats c'est un peu tout ça, et beaucoup d'autres choses. Chaque bateau a couru 2 courses de qualification, et a finalement pris place au départ d'une finale A, à côté d'autres équipes 100% universitaires, mais aussi de bateaux composés de rameurs de clubs (autrement dit, des athlètes de haut niveau, qui consacrent autant de temps à l'aviron qu'à leurs études).
Les rameurs ont dû se surpasser pour faire le meilleur temps possible et s'inscrire en haut du classement. Le 8 masculin s'est ainsi qualifié en passant devant Polytechnique avec 12 centièmes d'avance (cela s'est joué à une boule !) et termine 5ème de la finale. Les filles sont 4ème, et remportent donc la Coupe des Grandes Écoles.

le 8 féminin ESCP Europe vainqueur de la Coupe des Grandes Écoles (de gauche à droite : Cécilia, Fanny, Elena, Loreline, Marie, Mathilde, Marion, Lise et Alice)
le 8 masculin ESCP Europe se classe 5ème des championnats (Guillaume, Nicolas, Cyril, Louis-Félix, Adrien, Alexis, Jérémy, Matthieu et Émilie à la barre)
l'ESCP Europe à quelques centièmes devant l'X

Après les finales, le dimanche soir, tout le monde a démonté les bateaux en vitesse (il pleuvait toujours à verse), les abords du lac se sont vidés. Les rameurs ont troqué leur combi humide contre un jean, et ont pris le car qui allait les ramener à la vie normale : Paris, les partiels, les vacances, les stages, etc.
Les France, c'était déjà fini.

vendredi 25 mai 2012

Under Armour habille le Club Aviron ESCP Europe

La marque américaine Under Armour habille désormais les rameurs du Club Aviron. Des vêtements techniques parfaits pour les beaux jours et les entraînements à Choisy : shorts et t-shirts "compression", pour les filles et les garçons. C'est beau et ça respire !

Anouck, Fanny et Cécilia
Lukas et Adrien
Jérémy et Nicolas


De quoi "protéger la maison"...


mardi 22 mai 2012

A Nantes, l'ESCP s'impose !

Les Régataïades de Nantes, c'était le 5 & 6 mai derniers. Le Club Aviron ESCP Europe était bien représenté, avec trois 8 et un 4. La compétition a été intense, avec des courses sur 1200m le samedi (c'est long !) et 500m le dimanche.

Les filles du huit se sont brillamment illustrées en remportant la médaille d'or sur ces deux distances. Les garçons ne sont pas en reste : les huit terminent respectivement 7ème (devant l'Université de Nantes 2) et 21ème du 500m. Le 4 de couple féminin arrive 5ème sur 500m.

Interview vérité des présidents : "réussite totale pour les filles, plaisir et volupté pour les garçons, avec une touche de sensualité pendant la fête", nous confie Adrien. En effet, les Régataïades fêtaient leurs 30 ans, et avaient organisé pour l'occasion une petite soirée le samedi, avec un disc jockey aux platines.
"Un pur week-end, mais trop de pluie le samedi !", c'est ce qu'a retenu Mathilde. Car le temps a été pour le moins capricieux... 

Retrouvez tous les résultats ici.